08 octobre 2006

Je voyais mes parents, ce sourire embrasé, je voyais la télé, ces gens s'aimer
C'était pur, ça se finissait toujours bien.
C'est ça une vision naïve surement. Je ne vois que pêchés, qu'agonies
Et tout cela reste impuni
Finalement il n'y a pas de justicier, être méchant, être odieux, trahir,
Ca ne retombe sur personne.
Tromper, jouer avec les sentiments des autres, tout ça, c'est de la facilité
Etre sage, dire la vérité, ou la dissimuler, quand on sait si elle fait du mal ou du bien.
Y'en a pour qui être franc c'est dire ce qu'on pense de méchant.
Mais non le plus franc, c'est celui qui dit le beau de ce qu'il pense,
Sans espérer ravager l'autre... ( Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, mais on peut croire faire bien en comblant la demande de l'autre. Mentir c'est sauver.)


J'ai passé un des moments les plus affreux que je n'avais jamais passé. A cause de ces pêchés, et de ces gens pour qui les autres, l'autre plus simplement, n'est qu'un autre, qu'après tout lui faire du mal, qu'est que ça peut foutre?
J'arrive pas à être comme eux, je veux pas être un 'soumis de merde', je veux être un perfide
un besogneux du mal, pour mon bien.
J'ai cru ne pas avoir à regretter, mais pire ça n'existe pas...

Et je suis brisé, laminé...

30 septembre 2006

Plus

Ouarf, tout a bondit d'un coup, comme un lapin de garenne bondit du terrier.
Je tremblais au tout début, c'est vite passé, j'ai fait comme si de rien était et puis il y a eu ces souvenirs, cette télécommande... Et c'est dur, l'ignorer n'aura servi a rien, si ce n'est que je ne l'aime plus, ou plutôt que je l'aime plus... Pas comme avant bien sur, pour ce que j'ai vécu, ce qu'elle a représenté pour moi, tout cet amour... Je ne l'aime plus...


Pourquoi faut-il que j'entende 'sad eyes' ? trop de souvenirs, chanson sentimentale de merde... Je chiale comme un babin de bois...

Au coin du fond, ressurgit le coeur

Il y a eu de la grêle un soir d'automne blanc,
des morceaux de glace ont voltigé dans le temps
sans que personne ne le ressente autant
qu'un moi, vide comme la pluie, prompt comme le vent.
A subir l'agonie d'une retrouvaille, si funeste pourtant
que même l'avancement n'aura pas permis à l'oubliant
de se désemparer de cet être qui d'antan, se chuchottait amant...
au creux de l'oreille, au fond du corps, le mot amour s'était fait fuyant
mais ce soir il a fallu que je me rappelle, à quelle point l'aimant
même dans le flou de mes sentiments, est attirant...
et à quelle point vouloir renier l'amour, c'est désesperant.

28 septembre 2006

Moemnun calice- Ludovic ( épisode I )

Il y avait du sang sur les barreaux.
Dans sa geôle, l'homme détravé était nu, squelettique, il était marqué par des hématomes et des saignements sur son dos. Fatigué, extenué, il s'était laissé tomber sur le matelas croupis; comme un gisant écroué. Ses accés de rage le détruisaient, dans ces moments-là, il se sentait partir dans une furie telle, qu'il ne contrôlait plus rien.
Cela avait commencé il y a 12 ans, il avait alors 23 ans. Après cet accident de voiture où un soir d'avril, l'alcool de la jeunesse dans le sang, il avait pris le volant. Ce soir-là toute son histoire s'etait jouée; c'est ce soir-là qu'il est devenu l'être qu'il est maintenant, un être de sang, la chair de ses sentiments à vif. Il avait renversé une fillette, celle-ci avait brisé son pare-brise vétuste. des morceaux de chair, des viscères s'étaient dispersés dans sa voiture, le choc avait été prompt et violent. Son faciès, autrefois beau et juvénile, fut défiguré par le visage si pur de la fillette qui s'était écrasé sur lui. Son reflet n'était plus qu'un abominable souvenir qui le persecutait. Après l'accident, il était devenu très susceptible, il s'énervait pour un rien. Son calvaire allait crescendo et plus il vieillissait plus le cauchemar prenait ses marques, il ne vivait plus que pour se fuir lui-même. Comme un scyzophrène, il n'avait plus de vie que dans son inconscient.
ce jour-là, à l'apogée de son cauchemar il s'était jeté contre les barreaux après que le gardien lui eût refusé un doigt. Oui, il avait ses caprices, et là, cannibalisé par son mal, il avait eu faim.

26 septembre 2006

Flots d'antan.

J'ai reçu une lettre,
tâchée de l'encre des innocents. Je l'ai lu dans sa profondeur, dans chaque douce nuance,
la tête dans le vide, le vide dans ma tête. Je n'ai pas eu de remords, mes larmes n'ont ni coulé.
Il y aura eu cet espoir, mais ce soir, c'est de déboires en déboires que je capitule.
A l'attention des toits d'ardoises, des mois de juin, et des loups hurlants, il n'est plus en moi.
D'onces d'amour il n'est plus que ronces, D'épis d'amitié il n'est plus que débris.

J'en aurai rêvé, j'en aurai pleuré, il aura fallu même que j'en afflige à mes entrailles, la douloureuse rancoeur de mon suc gastrique, qui s'échappe par mon être en proie à l'agonie. Il aura fallu que j'y passe, et que ça ne passe pas, pas comme pour les autres.
C'est passé comme un éclair dans le ciel un soir de tempête.
Ce fut plapitant, sans être déchirant,
Ce fut preste, sans être hâtif,
Ce fut magique, sans être occulte
Ce fut beau, sans être parfait
Ce fut suave, sans être harmonieux
Ce fut fulgurant comme se déchire le vent
Ce fut, sans que ce fut, ce sera.
Je n'ai eu le temps de réaliser qu'une fois le coup porté, des mois après... L'éclair ne tonnera plus car, ce moment époustouflant, nu d'ambiguïté, riche de diversités n'annihilera jamais plus mon coeur, qui déjà s'habitue à la froide chaleur des doux relents de vapeur.

25 septembre 2006

Les oubliettes

J'avance dans le noir, tendant ma perche blanche, trébuchant à chaque obstacle. Je piétinne, perds mon orientation et me retrouve dans le noir infini de l'inconnu... Et là une voix rassurante, ne dit rien. et là une caresse attendrissante ne me touche pas. Et là un regard de larmes, se perd dans la nuit. Il n'y a plus que moi, j'ai peur de ce noir, où on passe à côté de ce que l'on voudrait, et où l'on tombe sur les faubourgs de perdition. Je tourne sur moi-même, espérant trouver quelque chose derrière, derrière ou devant, ou autour de moi. Mais rien, seuleument cet éternel vide. Ouvre les yeux, ou à jamais garde-les fermer.

24 septembre 2006

Moemnun calice- Ludovic

L'ampoule au plafond éclairait très faiblement la pièce. Ily avait une odeur âcre, putride, le sol et les murs étaient humides, la pluie s'infiltrait dans les diverses fissures du toit en bois. Le frigo était encore ouvert, il y avait à l'intérieur des bocaux, remplis d'organes, surtout de foie. Ludovic aimait beaucoup le foie. Ce soir il en avait mangé une moitié accompagné de deux yeux frais, qu'il avait préalablement soigneusement fait mijoter dans du sang chaud. Il adorait croquer sous ses dents, les yeux glissant encore chaud. Le liquide suintant qui coulait dans sa gorge lui provoquait des frissons, tant sa saveur était immonde, il rafollait de ce moment de douceur. Il posait ensuite le foie chaud sur sa langue jaunie, laissant le goût s'imprégner dans sa bouche. Puis il l'avalait sans le mâcher, sentant cette viscosité passer avec difficulté dans son estomac. Une fois son repas fini, Ludovic prit soin de refermer les bocaux des restes, ils lui étaient tellement précieux. Ludovic avait mangé la meilleure partie de son invitée ce soir-là. Bien que la rate de sa mère eut un très bon goût aussi, il avait préfére son foie. le reste du corps gisait dans la marre de boue dehors, il avait pris tous les organes, mais pas les muscles; son ventre était béant, et complètement vidé. Les orbites étaient profondes et noires, et les lèvres de la bouche avaient été estropillée, en l'embrassant ludovic l'avait mordue, pour lui arracher les lèvres et garder l'amour de ses baisers maternels pour toujours. Ludovic aimait tellement sa mère, il avait voulu la conservait dans son intérieur, pour toujours. En la pénétrant, il s'était senti renaître, il avait jailli sur son corps, pour lui c'était comme lui offrir son pouvoir, avant de la tuer. Il avait prit un couteau lui avait doucement enfoncé dans l'oreille, jusqu'à que les tressaillement de sa mère, cessent. Ludovic était si heureux ce soir, d'avoir enfin pris possession de ce qu'il avait toujours aimé.

23 septembre 2006

Machine à rêves

C'est la machine qui nous entoure, qui nous donne l'impression qu'on peut se laisser aller.

Nous sommes des handicapés, incapable de nous passer de notre confort, de nous nourrir sans emballage. Nous en savons déjà trop sur les sentiments, alors même qu'on ne les connaît pas. Mon rêve à moi serait d'avoir tout découvert par moi-même, d'avoir une nouvelle surprise chaque jour. Mon rêve c'est l'innocence.

15 septembre 2006

L'avis de l'autre

C'est plutôt exaspérant de se dire que son bonheur ne tient qu'aux autres. Et que pourtant les autres ne tiennent pas à votre bonheur. J'avance aux compliments, je recule au désarmement. Quand on a goûté au succés, au bonheur, à l'admiration, on ne veut plus jamais les quitter. Pourtant les temps changent, et on goûte au dégoût lorsqu'à peine nos papilles c'étaient habituées aux douces saveur du bonheur. Oui ce que j'aime, c'est qu'on m'admire, que l'on m'aime. Je crois que ces désirs ne sont pas malsains, et que même il sont tout ce qu'il y a de plus humain.
Je n'ai pas honte de le dire, mais j'aime entendre dire des choses sur moi, des chuchotements que je sais parfois flatteurs, plus souvent que moqueurs. Tous les jours j'apprends que quelqu'un d'autre m'apprécie, ou a apprécié quelque chose de moi, j'ai peur de me gargariser parfois, mais j'aime le compliment quand d'autres aiment complimenter. Ce n'est pas égoïste, ni égocentrique, c'est légitime, c'est humain ou naturel, c'est ma personnalité qui veut ça, et j'accepte ce qui aurait pû m'être gênant face à des personnes jalouses ou artificielles.
Maintenant il y a des phases, quand on entend rien sur soit, on a souvent l'impression d'être oublié, et les compliments de la veille sont déjà lointains. C'est bien ça le problème de cet aspect chez moi, j'ai très vite l'impression que l'on ne m'aime plus lorsque qu'on ne me fait pas de signes. Je perds ma confiance en moi aussi vite qu'elle peut-être arrivée, et j'en suis lunatique.
Alors si un jour vous pensez quelque chose de gentil, qui peut faire plaisir, que ce soit à moi ou à quelqu'un d'autre n'hésitez pas à le dire, moi je le fais pour les autres en tous cas. Un compliment, qu'il vienne d'un inconnu ou d'un tropconnu est toujours flatteur.

11 septembre 2006

Peut-on critiquer la démocratie ?

Entre légimité de la démocratie et application effective .

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A-t'on la possibilité, le droit même, de critiquer ce qui a longtemps semblé être le mode de gouvernement d'un état, le plus efficace. Peut-on remettre en cause la légitimité de la démocratie quand elle semble être le système qui donne le plus de pouvoir au peuple. Dans son principe, la démocratie, 'la parole au peuple' est assurément le seul modèle qui prend en compte les intérêts de tous. En opposition à celle-ci, on trouve des régimes où la force de domination est donnée à une seule ou quelques personnes, prétendant au nom de quoi que ce soit qu'il peuvent commander les autres. Ces régimes suppriment toutes libertés et son sans conteste illégitime.
Alors lorsque l'on compare la démocratie à n'importe quel autre système politique existant, on ne peut que lui accorder son entière légitimité.

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Cependant, la démocratie n'apporte pas toujours une solution aux problèmes du peuple, il arrive même que certains de ces problèmes soient crées par le système lui même. En effet comment peut-on dire 'la parole au peuple' quand celui-ci ne donne sa parole que très rarement, et quand on se rend compte que la vie politique désinteresse totalement une grande majorité des concernés.
Il y a une infinité d'avis, d'opinion différents, chacun ayant sa propre façon de voir les choses ainsi que son propre avis sur ce qui est bon pour lui ou non. Alors comment un représentant pourrait satisfaire tous ces points de vues divergents ? Surtout qu'un représentant étant avant tout un être humain, capable donc de ne pas respecter ses engagements, et même d'agir sans passer nécessairement par l'avis du peuple. Entre gouvernés et gouvernants, il n'existe finalement que très peu de liens.

On peut donc remettre en question l'efficacité réelle d'une démocratie, entre théorie et application, il n'y a plus que la moitié d'un gouffre à franchir pour que la démocratie soit réellement efficiente.




Voilà le sujet de philosophie que j'ai à faire pour dans trois semaines, j'ai déjà quelques idées comme vous le voyez, mais c'est vrai que je me sens déconcerné par cette vie politique, je suis donc moi aussi l'une des causes qui font que la démocratie ne fonctionne pas comme elle le devrait. Donnez-moi vos idées n'hésitez pas.



Une phrase empruntée au net : Comment pourrait-on critiquer légitimement ce qui fonde toute légitimité ? On trouve décidément des merveilles sur le net, en plein dedans.


Et une phrase de Rousseau définissant la démocratie :
Une peuple libre obéit, mais il ne sert pas; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois; et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes

08 septembre 2006

WoW


Pour ce qui connaîssent wow, je vous laisse savourer ce que peut ressentir un rat face à un taureau... :p

07 septembre 2006

Philosophie

Quel est votre but ? Voulez-vous un voiture, une maison, des enfants, accesoirement une femme, un boulot, de l'argent, un jardin, des petits-enfants, une mort digne dans le fauteuil devant la télé ?
Est-ce pour cela que nous vivons? Vivons-nous pour aboutir, ou moins superficielement pour être heureux ? Ainsi faut-il une maison et des enfants pour trouver le bonheur?
Quelle est notre quête ? pourquoi procréer ? réfléchissons à ceci à une échelle de temps plus courte. A l'échelle du papillon qui ne vit que quelques jours. Après avoir durement travaillé, pour se nourrir, pour grossir, pour finalement naître, copuler, mourir; Mais à quoi ça lui sert tout ça ? Prend-il du plaisir à rester enfermé dans un cocon ? Pourquoi ne se laisse-t-il pas mourir ? Quand on regarde bien on ne trouve de but à aucune vie. Le papillon agit comme une machine finalement, est-ce seulement pour compléter la chaîne alimentaire ? Mais alors même le plus haut dans la chaîne alimentaire, nous l'Homme, pourquoi possédons nous cet instinct de survie. Ca sert à rien en fait de survivre, de vivre et pourtant nous vivons, nous donnons un sens à nos vies... Y'a t-il quelque chose qui explique notre façon de faire, la façon de faire de tous les êtres vivants ? Je n'ai pas de réponses, personne n'a la réponse, personne d'ailleurs ne se pose cette question fondamentale, qu'est-ce que la vie et pourquoi je vis ?

31 août 2006

La princesse

Il était une fois, une jolie princesse aux cheveux chatains dévoilants des reflets ambrés et une odeur de blé. Elle Voguait joyeusement parmi les sillons de maïs, se frottant aux épis et glissant entre les feuilles. D'un pas haletant, fredonnant un air doux comme la caresse du vent, elle traversait le champ. Sa robe, tachetée de fleurs aux multiples couleurs, semblait se laisser aller au rythme de sa chanson. La petite princesse avait une bague faite d'une marguerite découpée qu'elle avait enroulé autour de son fragile doigt. le ciel souriait le beau temps, il brillait d'un soleil divin et d'un bleu marin. La mer était proche, on entendait le ressac, ce grondement profond que provoquait la collision des vagues avec la falaise abrupte. la petite fille s'approcha de l'endroit, guettant le goëland qu'elle suivait depuis tout à l'heure. Elle avait de jolis yeux verts, elle inspirait la grâce et la bonté. C'était une vraie princesse comme les goëlands, les épis de blé et les fraîcheurs harmonisées ne voyait plus.

23 août 2006

Close de non retour

Je ne suis pas très fidèle à mon blog ces temps-ci, peut-être qu'étaler ma vie au grand jour ainsi ne me plaît plus. Finalement un blog ça en dit trop d'un coup, et quand on en a trop on recrache tout... Peut-être que faire des longues phrases ça n'a d'intérêt que de mieux taper à l'ordinateur, on espère qu'écrivant quelque chose de profond quelqu'un s'intéressera à nous. Je ne veux pas qu'on s'intéresse à moi et usrtout aps par internet, je veux qu'on me foute la paix.
La faiblesse à cause des sentiments c'est quelque chose qui commence à me repugner, les sentiments d'ailleurs, j'en avais déjà parlé c'est le plus gros défaut de l'homme qui fait qu'on est humain. Je ne deviens pas ainsi misanthrope, c'est juste que je deviens un peu plus égoïste, par ceci je veux dire que l'on ne doit plus être en mesure de me faire souffrir par les sentiments désormais, et c'est tant mieux.

16 août 2006

Remords ou relance.


j'ai reconsidéré un peu ce que j'ai pu écrire dernièrement, en fait je ne le regrette pas ça me montre seulement à quel point j'ai été bête et manipulé. je crois que je suis détaché aujourd'hui, au fond de moi, je me suis rendu compte que je me gâchai la vie pour rien du tout et sans qu'il n'y ait aucune utilité. Vous me direz c'est simple, n'importe qui d'amoureux peut le dire, mais il n'est pas vraiment possible de le considérer et d'en tenir compte. Moi, désormais, je m'en suis persuadé, dégoûté même, c'est fini on ne joue plus avec moi, on ne me fait plus de mal, je veux m'amuser avec mes copains, faire du piano, du skate, écrire, écrire encore et encore, lire, manger des gâteaux, je veux profiter; Ceci était une phase que je devais vivre, maintenant c'est terminé je ne veux plus d'amour dans ma vie, c'est trop dangeureux, trop éphémère, je veux contrôler ma situation, mes sentiments, pour ne jamais plus tomber au fond du gouffre. Je veux être capable de me relever vite après chaque déception. Je suis debout, haut et fort aujourd'hui, plus rien ne peut m'atteindre.


J'ajoute juste une photo de moi en skate, qui me plaît bien!

15 août 2006

Nous 4


j'ai choisie la floue, parce que ce nous 4 n'existe plusque dans mon esprit.

l'oeil de l'aigle


Ses yeux se tournaient vers cette infinie forêt aux milles couleurs.
La douce brise salée effleurait son plumage, d'ici il sentait l'odeur de la mer
L'odeur de la liberté. Il s'imaginait voler à travers la forêt, à travers les montagnes, dans ce ciel d'un bleu parfait.
Mais tout ce qu'il pouvait faire c'était prendre la pose pour quelques photographes en quête de leur propre satisfaction ... Ces ailes étaient brisées il ne pouvait plus voler, et moi je l'ai photographié, comment peut-on ôter le pouvoir de voler à un être comme celui-ci ?

Florian et moi à washington

Merci à toi flo pour ta présence et ta bonne humeur durant ce magnifique séjour aux états-unis. ( c'est la première photo de moi sur ce blog, ici à droite)

skate


Je crois que j'ai jamais parlé de skate dans mon blog, peut-être pour conserver une image obtenue avec difficulté... Je skate beaucoup cependant sans trop m'en émouvoir. Auparavant je skatais dans le but d'être le plus fort, de toujours me surpasser; je skate maintenant pour le plaisir, toute cette compétition m'a fatigué. Je ne roule plus pour essayer d'impressioner ou pour que les autres disent wahouuu, je roule pour prendre du bon temps, parce que j'aime ça tout simplement. je n'ai décidement pas envie d'écrire un roman, voila donc juste une photo d'un ollie par dessus un plot de chantier dans un skatepark au casque obligatoire à côté de washington.

14 août 2006

Brodée dans mon sang



C'est surement la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivé. Cette rencontre fut la rencontre la plus extraordinaire que je n'ai jamais eu et que je n'aurai jamais plu. l'immense beauté de l'amour que je ressens pour elle. Son visage revient sans cesse, me hante comme dans un fabuleux songe. Je n'oublierai jamais ses traits, son nez, ses yeux, ses lèvres mouillés, ce regard qu'elle m'a parfois porté, ce regard qui m'a donné une telle force, un tel ennivrement... Je n'oublierai jamais sa manière d'être surprise, sa manière de sourire, son indifférence aussi, tout ça qui font que, c'est elle dont je ne peux plus, aujourd'hui, me passer de penser pendant plus de quelques minutes. Les souvenirs me reviennent en cadence, me déchirent, je ne pourrai plus jamais revivre de tels moments que dans mon esprit, je me souviens de tous les regards, de tous les moments que j'avais aimé. Quand j'avais senti cet osmose, cette jubilée... J'ai retrouvé dans mon tiroir des mots que j'avais écrit, je voulais lui adresser, je ne l'ai pourtant jamais fait...
' tu sais Marjolaine, je t'avais dit ce soir magnifique en chine que ce que je cherchais c'était une relation amoureuse.... Ce mot pour moi représente quelque chose d'indéfinissable tant sa saveur semble magique. Aujourd'hui j'atteins mon but... Je n'arrive pas réaliser ce qu'il nous arrive. J'ai l'impression d'affleurer les étoiles. Tes yeux, ton sourire tu ne peux pas t'imaginer l'absolue beauté de ce que je ressens pour toi. Mes mots ne suffisent plus maintenant...'

Je crois qu'elle m'a aimé un peu parfois, mais jamais autant que moi je ne l'ai aimé, c'est pour cela qu'elle est partie, elle qui était d'abord pourtant venue la première vers moi, m'a quitté car elle ne m'aimait pas. c'est terrible de savoir que tout l'amour que vous porter n'est qu'à sans unique, que pour la personne en face vous n'êtes même plus un sujet susceptible d'attirer. que vous n'êtes plus que l'ami, la connaissance de quelqu'un sur lequel vous portez tant d'amour. Que vous savez qu'au fond il n' y a plus d'espoir et que pourtant vous continuez à espérer profondément qu'un miracle se produise, miracle qui ne serait surement que très éphémère à tenter qu'il puisse se produire... Mais quoi qu'il puisse se passer, quoi que tu puisses penser, Marjolaine je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerai jusqu'à ce que l'enfer de l'oubli efface ce chagrin et le transforme en expérience amoureuse d'un adolescent fragile, sans plus de précisions...

05 août 2006

Bonjour, comment allez-vous ?

Just a message from shady grove, a barrow-city next to washington where i enjoy my trip a lot. I meet people, speak american more and more better, but the best part it is that i am getting addicted to the american way of living. Eating whenever you want, a fat (fast) food, a burrito, a hot dog, a hamburger, all is huge there, roads, cars, people, amusements parks, but i miss france and my little train train quotidien. there is one sentence on the door of the house, it say that all things grow with love, and i m sure about it, there is no coincidences. It was my last word, see ya soon, i ll be back.

11 juillet 2006

Au menu du jour , fraîcheur et connivence. Le mal que je tolère, l'expérience.

J'ai vu mulholland drive, j'en sors fasciné, troublé, un film exceptionnel tout simplement, si on peut avoir l'indélicatesse d'appeller ce chef-d'oeuvre un film, bravo à David lynch mais aussi aux acteurs extraordinaires. J'ai lu Bernard Werber, 'le père de nos pères', le style d'écriture ne me plaît pas particulièrement, à certain moment on sent l'écrivain emporté par le flot de ses propres idées, peut-être est-il trop créatif, en tous cas ses idées sont très intéressantes et très recherchées, on pourrait presque y croire. Je lis 'Si cétait vrai' de Marc lévy, et je trouve époustouflant la façon dont il exploite l'intime personnalité de l'individu, c'est un génie, quelle imagination!
Je m'épanouis donc intellectuelement au rythme paisible des vacances, j'ai obtenu un 15 à mon écrit du Bac de français, un peu déçu je dois l'avouer. (11 à l'oral, je suis un pied :p)
Je vis et rencontre beaucoup de personnes, tout va très vite en ce moment, peut-être trop vite parfois. Je me sens évoluer intérieurement, extérieurement je me refroidis quelque peu, j'ai du mal à communiquer mais ce n'est certainement qu'une phase de transition, dûe peut-être à ma déception précédente qui s'averrera bientôt une solution à tous ces problèmes. On ne peut sortir d'une expérience nouvelle qu'enrichit, même si elle a pu être décevante. Et je suis intimement convaincu qu'on apprend toujours plus en cotoyant des gens différents différement, en observant leur tempérament... Décripter les gens c'est quelque chose qui me plaît. Et force est de constater, je dois me l'avouer, que l'univers de chacun est impénétrable, mais tenter de le comprendre procure déjà une clairvoyance et une sagesse qui chatouille malicieusement la divinité.

08 juillet 2006

By night


A peine arrivé à la gare de Lourdes, ma soeur m'attendait souriante sur le quai. Mon séjour à la mer n'ayant pas eu le potentiel de me faire bronzer il aura néanmoins eu l'avantage de me dépaiyser, de me changer les idées et de de me faire prendre du recul. les retrouvailles avec ma soeur ne me laisse le temps de souffler qu'à peine elle m'annonçe que ce soir, y'a les américains à la maison. Des amis à elle, des clients à mes parents. Elle a invité du monde français, alors dans un élan de sympathie, je décide d'inviter Nicolas qui lui invite Hugo. Et quelle soirée on a passé, notre troupe d'une dizaine d'heureux s'est rendue au Tostaky. Et je rentre à peine, il est 3h34, j'ai pas encore sommeil n'en déplaise à ma mère qui tousse de plus en plus fort pour me faire comprendre que je dois dormir tout en faisant croire qu'elle même dort. Dans le train du retour, j'ai fini 'Le père de nos pères' de Werber. Je me suis ensuite lancé dans une réflexion dont je souhaite vous faire part.

Vivre et penser.

Parvenez-vous à réaliser que lorsque vous respirez un enchevêtrement parfait d'événements minutieusement calculé se fait dans votre organisme sans que votre insouciance ne s'en rende compte?
Parvenez-vous à réaliser lorsque vous regardez l'horizon que vous êtes sur une sphère immense qui avance dans un espace incommensurable et que des millions d'autres personnes ont aussi pensé à cela?
Parvenez-vous à réaliser en observant quelqu'un, que lui aussi a une consistance aussi complexe que la votre, qu'il est, en plus d'une personne qui est là, un être qui a une vie, des émotions et une pensée derrière lui?
Parvenez-vous à réaliser, ébloui devant un site historique, un vestige du passé, qu'il s'est passé ici tant de choses qui demeurent à travers les âges? Parvenez-vous à imaginer que les batailles que l'on voit dans les films puissent vraiment avoir eu lieu? Parvenez-vous même à réaliser que tous les événements extraordinaires qui composent votre vie ont vraiment eu lieu?
Je n'y parviens pas, à côté de la réalité, la science fiction me paraît si probable et la réalité tellement abstraite et impalpable. L'imagination ne permet que de parvenir à un degré de perception relatif, elle est bien moins extraordinaire que l'on peut le croire. Seul le moment présent peut être qualifié de réel, les moments passées travaillés par l'esprit ne peuvent ni être revécu ni même être ressenti comme ils ont pu l'être.
Alors la solution? Celle que j'ai choisi?
Je sais très bien tout ce que je dis pourtant je n'écoute pas ce que j'écris.

J'ai choisi de ne vivre que le passé, la pensée de mon passé représente ma plus grande occupation. Les souvenirs prennent une telle mesure, ils deviennent beaux,magnifiques, extraordinaires ou horribles, affreux, attrofiants alors que les moments de présent n'ont pour moi rien d'extraordianaire ni même d'horribles. Tant que je n'ai pas réfléchi à ce qu'il s'est passé, à ce que je viens de voir, d'entendre, je ne ressens rien. Je me rends compte de cela maintenant que je me rends compte de ce que j'ai vécu et de ce que j'ai laissé passer. certains disent qu'il faut vivre le moment présent, ça m'est impossible. Mes sentiments profonds, je ne les vis jamais que seul quand je me rappelle du passé. C'est là mon naturel, le souvenir.
je suis incapable de ressentir ce que les autres ressentent sur le moment, un bonheur immense, un malheur abominable. Je crois que pour demeurer, il me faut autant de temps de vie que de temps de remmémoration. Lorsque je n'ai pas ça, je me rappelle d'un moment passé pendant un moment présent, mon humeur change et on ne me comprend pas... Alors comprenez moi comme une pièce, un face celle où je peux vivre pile le moment présent et l'autra face celle ou je me mets face à mon passé, ainsi et en ceci je suis particulier, compliqué... Mais ne voyez en ceci aucune bizarrerie, j'essaie juste de m'expliquer, tout ça pour montrerqu'on me croît injustement compliqué et que je ne l'accepte pas...



J'ai décidé de repartir à zéro, de changer, de tourner la page, de tirer un trait, mais d'en ouvrir une deuxième, une deuxième du même livre, le livre de ma vie; alors la page virevolte, s'enquit difficilement de ce passage à la verticale jusqu'à trébucher maladroitement sur l'autre versant ou elle s'allonge et s'endort, une nouvelle page...

03 juillet 2006

Départ pour la plage- the beach boys

règle n°1: Ne pas prendre la vie au sérieux car au bout du compte on en meurt tous, même moi.
règle n°2: Oublier les sujets qui tracassent car après tout à quoi bon se tracasser ?
règle n°2 bis: Ne plus jamais parler d'elle, c'est un sujet qui tracasse.
règle n°3: Sourire et respirer comme si le coeur y était, en permanence.
règle n°4: Comme toujours ne pas suivre le règlement et faire comme bon me semblera.

A dans une semaine, je vous aime, Ô vous fidèle lecteur (au singulier car je suis le seul à me lire).

It's time for beaching, enjoying the sushine, watching girls walking on the hot sand; vamos a la playa.

29 juin 2006

Pluie.

La pluie tombait lourdement. Les gouttes d'eau comme des obus s'écrasaient durement sur le sol asseché. Je regardais, ce bruit fracassant m'étourdissait. Je ne savais quoi penser, cette eau qui chutait du ciel m'obnubilait sans que je sache pourquoi. J'observais le débit augmenter, les trous dans le goudron se transformaient en flaques d'eau et les canivaux en torrents d'un jour. Des gens marchaient, s'abritant tant bien qu'il pouvaient sous leurs pararapluies de fortune. Cet homme là tendait au dessus de sa tête, son journal. Les lettres d'imprimeries sous la pluie s'effaçaient et l'encre coulait sur ses mains. Dans la précipitation, il ne s'en rendait pas compte, il marchait vigoureusement cherchant les clés de sa citroën dans la poche de son jean's. Mon regard se posa sur ce chien, parfaitement immobile, il regardait comme moi l'étrange affolement que provoquait cette averse. Ses poils trempés, luisaient et reflétait l'éclat d'un soleil à demi-caché. L'arc-en ciel se formait, l'averse s'estompait. Au loin un ciel bleu apparu, alors qu'encore les gens s'abritaient sous les hautvents. Certains dubitatifs osaient un regard vers le ciel, le sourire leur revenait. Moi, appuyé sur le rebord de ma fenêtre, je me réjouissais de ce moment qui était passé. Pourtant je n'espérais qu'une chose, j'espérais qu'elle aussi, sur le rebord d'une autre fenêtre, elle voyait que la pluie qui tombait n'était pas d'une insignifiante banalité. Tous ces instants se perdront dans l'oubli, comme des larmes dans la pluie.

27 juin 2006

Festin

Toi providence, fais de moi ce que je me dois d'être
Ne me laisse pas dépérir d'ennui dans cette antre de l'envie
Cette puanteur, une odeur âcre et rance. La dépouille d'un homme qui vit
Le festin de charognes. Tout ce mange, des gencives qu'il faut faire craquer avec les molaires pour en faire sortir le jus acide, aux oreilles dont on léchouille le cartillage.
Le ventre béant dont on extirpe le foie, pièce de choix. Et surtout, surtout les poumons,
Ils ont très faim et creusent de leurs doigts les alvéoles jaunâtres et spongieuses. Ces poumons essoufflés après cette course à l'espoir. Le repas se termine, certains se délectent du nerf optique des yeux, encore rouge de douleur. Au détour des lambeaux de viscères, la faim s'estompe, l'ennui s'installe, est-ce ainsi que tu me traîtes ?

25 juin 2006

'La nuit du renard' Mary Higgins Clark


Je serai bref sur ce livre palpitant qui m'a complètement immergé. Je l'ai fini hier, j'ai lu jusqu'à 4h du matin tant il m'a été diffcile de m'en détacher. Ce livre à tout du roman à suspence que je voulais lire, captivant,haletant et aux rebondissements multiples. Enfin, il s'agit d'un kidnapping, d'une histoire somme toute très banale mais très bien écrite tout de même, la façon qu'à Mary Higgins Clark de plonger le lecteur dans son histoire est hallucinante, on va même jusqu'à s'attacher aux personnages et le rythme ne décroît pas une seule seconde...

20 juin 2006

18. Une journée comme les autres, différente

Cette journée, me laisse un arrière goût plutôt amer. J'ai, comme tous mes camarades été apporter mon dossier de réinscription à mon lycée. Ma soeur m'y a conduit avec ça voiture toute fraîche, elle devient femme maintenant, et je crois que je suis fier d'elle, elle réussit ses entreprises , vit un conte de fée, se discerne des autres, je l'envie et je me dis qu'elle doit être très heureuse, cela me met vraiment du beaume au coeur car je sais qu'elle ne l'a pas toujours été.
Donc je me suis rendu à Tarbes, cette ville qui laisse indifférent quand on s'y retrouve seul. j'ai déposé un dossier, revu mes amis de là-bas, mais quelque chose s'est passé, quelque chose qui me fait dire que le hasard n'existe pas. Attendant devant le lycée le retour de ma soeur, discutant tranquillement avec sylvain, ce type qui m'empêche toujours d'être de mauvaise humeur, et bien il s'est passé quelque chose d'effroyable. Je l'ai vue, arrivant tranquillement au bout de la rue, accompagné de son ex nouveau copain... Habillée comme je l'aimais, marchant d'un pas délibérement jovial, elle est passée devant le lycée ce jour-là. Elle qui habite loin de là, il lui a fallu aujourd'hui m'offrir la panachée de ses retrouvailles avec ce type... Alors le hasard en a voulu ainsi, complètement bouleversé, j'ai malgré tout, du les saluer, me retenant de me laisser aller à quelques méchancetés. Ils allaient bien ensemble, lui avec sa chaîne d'argent, son polo rayé, sa démarche énergique et son sourire remplit de joie et de gentillesse, ou de simplicité... Et elle avec son pull à carreau, ses cheveux teints, sa frimousse rigolote cachant sa gêne pourtant très perceptible. Je lui ai serré la main, son sourire m'a retenu de l'ignorer, à elle je lui ai fait la bise, d'un air décontenancé, et c'est là que j'ai perçu à quel point cela me touchait de la voir heureuse, vaguabondant dans les rues paisiblement, sans qu'elle ait besoin de moi... Sans ajouter un mot je les ai laissés partir, les observant jusqu'à ne plus les perçevoir, me demandant ce qu'ils pouvaient penser... Un dur moment, comme un coup violent qu'on prend en se retournant. Mais je ne peux rien y faire, je dois laisser passer le temps, l'oublier... Et pourtant, l'oublier je n'en ai pas envie, je suis comme un charognard qui s'accroche à la dépouille de son dernier repas, tenace.

De retour chez moi je n'ai cessé d'y penser qu'en m'occupant du français, de mon ordinateur, et pourtant à chaque moment d'innactivité cela me reprenait, cette impression d'incapacité à contrôler les choses. La soirée s'est mieux passée, j'ai vu Romain comme toujours, oubliant petit à petit ma malencontreuse rencontre, jusqu'à ce qu'elle vienne me parler sur msn, cet outil de malheur... J'ai alors choisi d'être froid, de ne rien ressentir, d'être dur et méchant, pour oublier, pour me forcer à ne pas refaire des tentatives vaines et désespérées de la récupérer. Elle m'a avoué avoir été gênée, elle aussi, m'a dit son sentiment honteux à propos de l'article précédent, que contrairement aux gens normaux qui auraient décidés de se venger elle a pris comme un conseil de ma part pour l'aider à combattre ses défauts... Il y a une chose qu'elle m'a dit qui m'a laissé encore une fois sur ma fin;
-Moi: 'Sinon ça va avec lui ?'
-Elle: ' Ben oui ça va bien avec lui, normal quoi... comme d'habitude... ( j'aime pas trop ça justement 'comme d'habitude'...). Mais bon l'habitude n'est pas mal non plus'.
Je me demande si elle a vraiment dit ce qu'elle voulait dire mais ainsi elle m'a fait comprendre que ce n'était pas extraordianire mais qu'elle n'avait le choix que de se satisfaire de ceci. Cela m'a remué de savoir que malgré tout, ce n'était pas si génialissime entre eux... Par pure jalousie surement... Après m'être donc entrevu avec Marjolaine sur Msn, on a encore été au Mc'do, portant chacun une paire de rayban plus hillarantes les unes que les autres. Encore une fois j'ai passé une soirée que je n'arrive pas à qualifier de routinière, en fait je crois que je n'ai jamais vraiment connu la routine, il se passe toujours des choses, la routine c'est pour ceux qui ne cherhent pas à ne pas y tomber dedans, en fait. Il est temps pour moi d'aller me coucher, demain dernier jour de révision pour l'oral, j'en suis à deux textes de révisés, et plus qu'à moitié... Je vais devoir bosser, mais après demain, je serai libéré, en vacances! Encore une chose, les heures à laquelle je tape mes messages ne correspondent pas du tout à la réalité, une bévue que je me dois de modifier. Bonne nuit

17. Errances philosophiques

Un jour, un homme comme moi criera cette vérité, cette vérité qui me trouble sans cesse; à quoi sert-on? Pourquoi y'a t'il l'humanité? Pourquoi ai-je l'impression d'être quelque chose de plus qu'un tas de chair parfaitement organisé qui doit réviser son BAC pour survivre au milieu des siens? J'ai une conscience qui me dit qu'il n'y a pas que la logique, la raison, la science... Une conscience me rappelant qu'il y'a aussi la magie, l'amour, l'impossible... Contrairement à beaucoup de jeunes conscients et réalistes, je crois en un dénouement, en quelque chose après ce qu'on appelle la mort, ce moment où l'enveloppe abîmée décide de se dissoudre. Aujourd'hui un ami à mes parents est mort, certes je lui rend hommage, mais je me persuade aussi que malgré tout, une personnalité, le souvenir d'une vie complète, ne peut pas être effacé par une mort brusque et dégradante. Croyez-le ou non, ce n'est pas un espoir que j'ai, c'est une certitude, il y'a autre chose...

19 juin 2006

16. coiffé de branches mortes

J'écoute ce soir la bande originale d'amélie Poulain, ce piano si envoutant et si tendre... Je lis 'la nuit du renard' de Higgins clark tout aussi envoutante pourtant beaucoup moins tendre... Mon regard se perd dans le vide, La musique change, désormais mon lecteur me joue 'les plus mauvaises nuits' d'indochine aux paroles si tendres, à la musique si envoutante; 'mais je t'appartiens plus, tu ne m'appartiens plus, on ne se connait plus'... J'ai sommeil, je conclue la soirée par 'Bohemian rhapsody' des Queens. Si tendre, si envoutant... Je n'ai plus sommeil, dormir pour se réveiller demain, passer une journée comme les autres, je ne veux pas. J'ai mangé une glace avec Romain tout à l'heure au mc'do à onze heures, un mc'flurry m&m's. La pluie battante nous a obligé à nous abriter, on s'est assis en plein milieu de la ville comme deux clochards; c'était un bon moment, un autre de ces moments géniaux comme j'en vis tant, dont je ne me rends même pas compte que je les gâche pour une pauvre fille qui ne me mérite pas une seconde. Je me rends malheureux pour quelqu'un qui n'est pas capable de m'accorder d'importance, suis-je bête ? Ma raison me dit que finalement c'est mieux comme ça, qu'elle retourne avec son beauf, qu'elle aille rire pour rien comme d'habitude, ailleurs. Je me suis égaré, comment une seule seconde j'ai pu pensé rester avec une fille comme ça ? Quelqu'un qui ne sait même pas s'interroger, se comprendre, qui ne sait même pas ce qu'elle veut et ce qu'il lui faut, quelqu'un qui ne sait ni avouer ses sentiments ni en avoir pour qui que ce soit autre que son Pierre... Quelqu'un qui surtout n'a pas été capable de me faire tressaillir, bondir, de me dévoiler, de m'apprécier à ma juste valeur. Alors va vivre ta vie sans subterfuges, sans complications, sois heureuse dans ta simplicité, ne te pose pas de questions tu as raison, le simple d'esprit est toujours plus heureux, ne te complique pas la vie mieux vaut choisir le chemin le plus facile. Va, va...


[ en aucun cas tout est de sa faute, non... ]

18 juin 2006

15. Une statue de la vierge

Il est une heure quarante cinq, je viens de ramener Romain en moto, j'ai réveillé mon chien en ouvrant le garage, à mon retour il avait cassé un vase, ma soeur m'attendait pour bien me faire comprendre que ça l'avait réveillée par ma faute, ma mère en a profité pour en rajouter... Et là je me pose enfin dans ma chambre, je me pose pas souvent en ce moment, j'essai de ne pas prendre le temps de penser. Aujourd'hui s'est avéré être ma dernière journée d'espérance, Marjolaine ne reviendra plus avec moi, c'est une solution trop compliquée... Je l'ai perdue pour toujours... J'ai du mal à le croire mais c'est comme ça, je sais qu'elle ne reviendra pas, cela m'affole, me détruit, mais pour une fois je n'ai plus les cartes de mon destin entre les mains. Je crois que j'ai trop rêvé, et que maintenant je tombe de mes nuages, je croyais que ça finirait bien comme dans les films... Non ça finit mal, c'est injuste, qu'ai-je fait pour mériter ça ? justement rien... Alors en quoi faut-il croire se soir, alors que je ne crois presque plus en l'espérance ? Je vais espérer pendant des semaines qu'un éclair de lucidité lui fasse changer d'avis... Pourquoi faut-il toujours un perdant ? Pourquoi après avoir passé de bons moments faut-il toujours que l'on rembourse ce bonheur succins par ce malheur qui s'étale sur la longueur ? N'y a t'il pas une justice en ce monde ? J'ai un rêve ce soir, je rêve qu'il y'ait quelqu'un qui veille sur nous et que tout cela ne soit pas vain, qu'un jour nos efforts soient récompensés... C'est un rêve d'innocent, naif comme au premier jour, mais je n'ai pas envie de croire qu'on vit dans un monde si cruel, si injuste, injuste, oui c'est le mot qui a mes yeux résume tout ça... C'est ce soir que reprend mon célibatariat, demain qu'il y'en aura une nouvelle avec laquelle je vais me forcer, car je sais que mon amour est ailleurs... Je ne peux pas croire en cet issue, il y'avait tant à vivre, tant à découvrir, tant à rêver. C'est ce soir que j'aimerai que mes rêves soient réalités sans quoi la réalité ne serait meilleure que dans mes rêves... Bonne nuit, à demain, un autre jour.

17 juin 2006

14. Espoir

Etait-ce bien du sang qui coulait le long de se veines ?
Son râle, langoureusement hâletant inspirait son essouflement
Pour me laisser en admiration devant cet impromptu inconnu...
Ô, miséricorde, donnez lui la force! Le courage de respirer...
Infaillible auparavant, il n'est plus que déchéance aujourd'hui
Railleur, son sourire me laisse maudit, il meurt...

14 juin 2006

13. Pour un nouveau départ, serein

C'est ce soir, ce soir que la braise d'espoir encore brulante d'amour s'éteint soudain,
Comme quand on presse fort et que, entre les doigts brulés de la fumée jaillit.
Elle m'a quitté, la brindille l'a brûlé et elle n'a eu de choix que de la laisser tomber
Nous nous étions connus par une soirée arrosée au pays des palais d'été
Son sourire, sa curiosité m'avaient transportés.
Ce soir je la connais mieux;
Et moi même je me rends compte que l'amour que je lui porte n'est qu'attachement à l'espoir, laisser tomber une braise enflammée, c'est devoir en chercher une autre. Une autre, mais cette fois-ci une mieux, une qui ne me laisse pas dans le doute, sur ma fin, une avec laquelle je ne me forcerai pas à n'être qu'un pantin, une avec laquelle je ne rencontrerai aucune rivalité, une qui saura me réconforter et me comprendre et pas une qui derrière sa fausse modestie aurait osé se jouer de moi. Alors celle-ci restera auprès de moi, même si la fin je ne la ressens pas comme un dessert mais plutôt comme une de ces chansons sans fin... J'en garderai une bonne expérience je crois, même s'il s'agit plus d'une déception face à l'amour. J'y ai cru, et même en y croyant je ne lui ai rien trouvé de si fabuleux, qui vaille véritablement la peine de se torturer comme j'ai pu le faire. Ce que j'ai envie de me dire se soir, c'est que le problème ce n'est pas moi, c'est les autres...

13 juin 2006

12. 'Nos amis les humains' - Bernard WERBER


J'ai lu ce livre dans son intégralité, hier la veille du BAC, je me suis dit que lire un peu m'inspirerait, j'ai eu raison d'ailleurs.

Ce livre très court, d'à peine 180 pages très peu remplies étant donné qu'il s'agit d'un dialogue, m'a le temps d'une après-midi transporté. Je le classerai dans le domaine du fantastico-philosophique, en réalité il tend à dégager une morale, à dévoiler si l'espèce humaine mérite, ou non, sa survie, en effet Raoul et Samantha, l'intelligence et la beauté se retrouvent piégés loin de la terre dans une cage en métal, ceux-ci se rendent compte que des extraterrestres se sont emparés d'eux alors que la terre vient d'être détruite par un dictateur fou ( un peu trop irréaliste à mon goût)
La question est donc pour eux : est-ce que la race humaine doit-elle survivre à cet anéantissement ou bien s'éteindre à jamais? S'en suit un débat trépidant entre les deux qui décidera de l'avenir de l'humanité.

C'est donc un sujet très intéressant, qui m'a vraiment captivé, je le conseille à n'importe quel newbie de la lecture de par sa simplicité et son originalité.

11. Le verdict

J'ai donc passé mon BAC ce matin, hormis le fait que je sois arrivé en catastrophe le dernier, l'épreuve c'est très bien passée.
J'ai décidé de publier le travail que j'ai fait pour tous ceux qui ont fait le BAC comme moi et qui souhaiteraient comparer; j'ai choisi l'invention évidemment voici le sujet :

A la réception de ce texte, ( texte à lire pour être au courant) "la dame qui demande des histoires gaies" décide de répondre à Alphonse Daudet. Dans sa lettre, elle évoque les émotions et développe les réflexions que cette histoire lui a inspirées.

Voici d'abord le texte que l'on a eu le mérite de disposer lors de cette session 2006 :

Légende de l’Homme à la Cervelle d’Or

À LA DAME OUI DEMANDE DES HISTOIRES GAIES

En lisant votre lettre, madame, j’ai eu comme un remords. Je m’en suis voulu de la couleur un peu trop demi-deuil de mes historiettes, et je m’étais promis de vous offrir aujourd’hui quelque chose de joyeux, de follement joyeux.

Pourquoi serais-je triste, après tout ? Je vis à mille lieues des brouillards parisiens, sur une colline lumineuse, dans Ie pays des tambourins et du vin muscat. Autour de chez moi tout n’est que soleil et musique ; j’ai des orchestres de culs-blancs, des orphéons de mésanges ; Ie matin, les courlis qui font : " Coureli ! coureli ! ", à midi, les cigales ; puis les pâtres qui jouent du fifre, et les belles filles brunes qu’on entend rire dans les vignes... En vérité, l’endroit est mal choisi pour broyer du noir ; je devrais plutôt expédier aux dames des poèmes couleur de rose et des pleins paniers de contes galants.

Eh bien, non ! je suis encore trop près de Paris. Tous les jours, jusque dans mes pins, il m’envoie les éclaboussures de ses tristesses... À l’heure même où j’écris ces Iignes, je viens d’apprendre la mort misérable du pauvre Charles Barbara ; et mon moulin en est tout en deuil. Adieu les courlis et les cigales ! Je n’ai plus Ie coeur à rien de gai...

Voilà pourquoi, madame, au lieu du joli conte badin que je m’étais promis de vous faire, vous n’aurez encore aujourd’hui qu’une légende mélancolique.

II était une fois un homme qui avait une cervelle d’or ; oui, madame, une cervelle toute en or. Lorsqu’il vint au monde, les médecins pensaient que cet enfant ne vivrait pas, tant sa tête était lourde et son crâne démesuré. Il vécut cependant et grandit au soleil comme un beau plant d’olivier ; seulement sa grosse tête l’entraînait toujours, et c’était pitié de Ie voir se cogner à tous les meubles en marchant... Il tombait souvent. Un jour, il roula du haut d’un perron et vint donner du front contre un degré de marbre, où son crâne sonna comme un lingot. On Ie crut mort, mais en Ie relevant, on ne lui trouva qu’une légère blessure, avec deux ou trois gouttelettes d’or caillées dans ses cheveux blonds. C’est ainsi que les parents apprirent que l’enfant avait une cervelle en or.

La chose lut tenue secrète ; Ie pauvre petit lui-même ne se douta de rien. De temps en temps, il demandait pourquoi on ne Ie laissait plus courir devant la porte avec les garçonnets de la rue.

— On vous volerait, mon beau trésor ! lui répondait sa mère...

Alors Ie petit avait grand-peur d’être volé ; il retournait jouer tout seul, sans rien dire, et se trimbalait lourdement d’une salle à l’autre...

À dix-huit ans seulement, ses parents lui révélèrent Ie don monstrueux qu’il tenait du destin ; et, comme ils l’avaient élevé et nourri jusque-là, ils lui demandèrent en retour un peu de son or. L’enfant n’hésita pas ; sur l’heure même - comment ? par quels moyens ? la légende ne l’a pas dit -, il s’arracha du crâne un morceau d’or massif, un morceau gros comme une noix, qu’il jeta fièrement sur les genoux de sa mère... Puis, tout ébloui des richesses qu’il portait dans la tête, fou de désirs, ivre de sa puissance, il quitta la maison paternelle et s’en alla par Ie monde en gaspillant son trésor.

Du train dont il menait sa vie, royalement, et semant l’or sans compter, on aurait dit que sa cervelle était inépuisable... Elle s’épuisait cependant, et à mesure on pouvait voir les yeux s’éteindre, la joue devenir plus creuse. Un jour enfin, au matin d’une débauche folle, Ie malheureux, resté seul parmi les débris du festin et les lustres qui pâlissaient, s’épouvanta de l’énorme brèche qu’il avait déjà faite à son lingot : il était temps de s’arrêter.

Dès lors, ce fut une existence nouvelle. L’homme à la cervelle d’or s’en alla vivre, à l’écart, du travail de ses mains, soupçonneux et craintif comme un avare, fuyant les tentations, tâchant d’oublier lui-même ces fatales richesses auxquelles il ne voulait plus toucher... Par malheur un ami l’avait suivi dans sa solitude, et cet ami connaissait son secret.

Une nuit, Ie pauvre homme fut réveillé en sursaut par une douleur à la tête, une effroyable douleur ; il se dressa éperdu, et vit, dans un rayon de lune, l’ami qui fuyait en cachant quelque chose sous son manteau...

Encore un peu de cervelle qu’on lui emportait !...

À quelque temps de là, l’homme à la cervelle d’or devint amoureux, et cette fois tout fut fini... Il aimait du meilleur de son âme une petite femme blonde, qui l’aimait bien aussi, mais qui préférait encore les pompons, les plumes blanches et les jolis glands mordorés battant Ie long des bottines.

Entre les mains de cette mignonne créature - moitié oiseau, moitié poupée -, les piécettes d’or fondaient que c’était un plaisir. Elle avait tous les caprices ; et lui ne savait jamais dire non ; même, de peur de la peiner il lui cacha jusqu’au bout Ie triste secret de sa fortune.

— Nous sommes donc bien riches ? disait-elle.

Le pauvre homme lui répondait :

— Oh ! oui... bien riches !

Et il souriait avec amour au petit oiseau bleu qui lui mangeait Ie crâne innocemment. Quelquefois cependant la peur Ie prenait, il avait des envies d’être avare ; mais alors la petite femme venait vers lui en sautillant, et lui disait :

— Mon mari, qui êtes si riche ! achetez-moi quelque chose de bien cher..

Et il lui achetait quelque chose de bien cher.

Cela dura ainsi pendant deux ans ; puis, un matin, la petite femme mourut, sans qu’on sût pourquoi, comme un oiseau... Le trésor touchait à sa fin ; avec ce qui lui restait, Ie veuf fit faire à sa chère morte un bel enterrement.

Cloches à toute volée, lourds carrosses tendus de noir chevaux empanachés, larmes d’argent dans Ie velours, rien ne lui parut trop beau. Que lui importait son or maintenant ?... Il en donna pour l’église, pour les porteurs, pour les revendeuses d’immortelles : il en donna partout sans marchandises... Aussi, en sortant du cimetière, il ne lui restait presque plus rien de cette cervelle merveilleuse, à peine quelques parcelles aux parois du crâne.

Alors on Ie vit s’en aller dans les rues, l’air égaré, les mains en avant, trébuchant comme un homme ivre. Le soir, à l’heure où les bazars s’illuminent, il s’arrêta devant une large vitrine dans laquelle tout un fouillis d’étoiles et de parures reluisait aux lumières, et resta là longtemps à regarder deux bottines de satin bleu bordées de duvet de cygne. " Je sais quelqu’un à qui ces bottines feraient bien plaisir ", se disait-il en souriant ; et, ne se souvenant déjà plus que la petite femme était morte, il entra pour les acheter Du fond de son arrière-boutique, la marchande entendit un grand cri ; elle accourut et recula de peur en voyant un homme debout, qui s’accotait au comptoir et il regardait douloureusement d’un air hébété. Il tenait d’une main les bottines bleues à bordure de cygne, et présentait l’autre main toute sanglante, avec des raclures d’or au bout des ongles.

Telle est, madame, la légende de l’homme à la cervelle d’or.

Malgré ses airs de conte fantastique, cette légende est vraie d’un bout à l’autre... Il y a par le monde de pauvres gens qui sont condamnés à vivre avec leur cerveau, et payent en bel or fin, avec leur moelle et leur substance, les moindres choses de la vie. C’est pour eux une douleur de chaque jour ; et puis, quand ils sont las de souffrir...


Voici donc la lettre que j'ai rédigé :

'A mon si cher Alphonse,


A la réception de votre lettre, je n'ai eu de cesse de la contempler, de la déchiffrer, cette légende m'a, en effet, courouçée, je dirai même agaçée tant sa morale comme un miroir a refleté ma réalité... Se sentir démasquée ainsi et si brièvement résumée m'a dans un premier temps, bouleversée. De surcroît la mort de votre si tendre ami et votre désarroi m'ont profondément émue. Je ne sais si vous rappeller à quel point vous m'êtes lumineux dans cette tristesse grisâtre et tumultueuse de l'atmosphère dans laquelle je vis, puit vous réconforter... Mais de tout mon coeur, j'ai l'espoir qu'au moins pour vous le chant du rossignol puisse se faire entendre à nouveau. Pour en revenir à cette légende, j'ai eu soudain l'impression d'être l'homme à la cervelle d'or, moi qui par mes formes généreuses m'offre en patûre à des vieillard affamés pour quelques sous; moi qui lorque ma chair meurtrie et dépouillée de tout beauté deviendra, à la manière de l'écervelé, un canon de monstruosité se lamentant sur son sort tant redouté... Votre histoire n'était pas gaie certes, mais elle a néanmoins eu encore une fois l'avantage de toucher mon coeur, non pas comme un poignard acéré l'aurait écoeuré mais plutôt comme une pétale encore gouttelée par la rosée matinale l'aurait effleuré. Je demeure dans cet état de doute vis-à-vis de mon avenir, je me rapproche de la vieillesse du métier à grand pas boîteux. Je crois en la découverte d'une nouvelle voie m'écartant de cette troupe d'intellectuels cyniques qui ne cherchent par leurs grands mots au final qu'à s'assembler avec des déesses d'une douceur et d'une rondeur comme telle est la mienne. J'ai le souvenir de ce vieux proverbe que vous m'aviez cité dans des périodes de remise en question, 'doutez du doute et vous croirez'. Alors je crois, je crois que contrairement à l'écervelé je ne me raclerai pas la chair à la recherche de quelques grains de beauté séducteurs mais que mon or, je l'aurai, dés lors, déniché au-delà de mon fessier. J'ai tant l'impression de vivre au XVIIe siècle, les mentalités m'entourant demeurent malheureusement royalistes, les gens comme vous sont aussi rares que précurseur, l'optimisme dont vous débordez n'a de cesse de s'emparer de moi, cette histoire dont vous m'avez malgré vous, affligée m'aura finalement été d'un profond secours par l'insinuation qu'elle s'est faite dans le capharnaum de mes pensées. Maintenant, parlons un peu de vous, Alphonse.
Ce texte émane d'une de vos profondes rélfexions personnelles, n'est-ce pas ?
Je ressens celà car l'homme à la cervelle d'or c'est vous en réalité, vous qui donnez de votre plume pour satisfaire des bonnes femmes imbues, vous qui donnez de votre amour pour le bien-être de ces précieuses modernes qui en retour, râlent et supplient à la moindre supercherie...
Je n'ai qu'un conseil à vous donner cet amour dont vous jaillissez, ces écrits talentueux que vous produisez ne les adressez plus à ces gens égoïstes qui par vos capacités trouvent leurs propres commodités. '


Il manque la fin que je n'ai pas faite au brouillon, elle était plutôt jolie, dommage.

12 juin 2006

10 . LE BAC


Demain aux abois de la première heure, ma première épreuve du BAC, le Français à l'écrit, surement le domaine auquel j'attache le plus d'importance malgré moi. Ce soir, je sais que c'est mon dernier soir de non-bactisé, c'est comme marcher la première fois, le bac fait parti des moeurs... Alors je suis envahi par une sorte de stress, mais surtout par une profonde nostalgie, oui mon enfance, même peut-être ma jeune adolescence se termine en quelque sorte, jamais plus je ne vivrai ceci, après tout s'enchaînera, je connaîtrai d'abord ma première déception amoureuse, puis mon premier boulot rémunéré, ma dernière année de lycée, mes 18 ans, ma voiture, mes cavalcades, la vie seul,toutes ces filles et puis la suite... Alors ce soir n'est pas un soir comme les autres, le soleil ne se couchera que dans l'attente d'un lendemain différent, différent comme jamais il n'a pu l'être auparavant. Il est temps de préparer méthodiquement mon sac, de saccader mes actions, d'organiser mes pensées, ma réflexion, je n'ai rien bossé et pourtant je sais que je peux faire beaucoup plus qu'un sujet type bac, car c'est demain le moment où je montrerai ce je vaux à ma famille, mes amis, mon entourage, à moi-même... Il est temps de dire bonne nuit à ce blog et à vous fidèles lecteurs. Nul besoin de me souhaiter bonne chance, je n'en aurai pas le moindre besoin.

11 juin 2006

9. La vérité

J'ai toujours décidé qu'ici je ne dirai jamais que la vérité qui m'est relative pourtant je sais que ce n'est plus possible. Trop de choses se passent, trop de regards m'obssèdent, je n'écris ici qu'en sachant qu'on me lira, finalement je n'écris pas vraiment... Ces jugements dont j'ai peur, cette confiance qui me manque, ces accusations que l'on peut me porter, elles construisent ce que j'écris... Etre moi-même pour être désaimé ne m'intéresse pas, pourtant je rêve que l'on puisse m'aimer pour ce que je suis vraiment. pourquoi faut-il toujours de l'originalité, de l'extraordinaire du fantastique pour se faire remarquer ? Pourquoi aujourd'hui vouloir être simple, vivre en souriant quand il fait beau et en pleurant quand il pleut n'est pas vu comme une vertue ? Marre de devoir toujours mentir et en rajouter pour être éblouissant alors aimez-moi pour ce que je suis et non pour ce que je peux montrer... Sur ce, kiss...

31 mai 2006

8. Vers l'aventure

Je ne cherche pas à me faire des amis, j'en ai déjà, les personnes vers lesquelles je vais sont celles qui ne m'apporteront non pas l'amitié mais quelque chose de différent. Je n'aime pas avoir des potes qui me permettent de passer mon temps, ces gens là avec qui je vais quand je n'ai d'autres issues... Ces gens là, je ne leur trouve aucun intérêt pourtant je reste avec eux, surement pour ne pas rester seul, pourtant cela serait préférable si le regard accusateur des autres ne pesait pas sur mon côté solitaire. J'ai envie de leur crier qu'ils ne sont que des passes-temps, qu'ils ne m'apportent rien, que jamais ils ne seront mes amis; je me retiens de les vexer et je me renferme écoutant les blagues fades déroulantes lentement entre les blancs et les rires ininterrompus... Le temps passe parfois pourtant trop vite, lorsque je suis avec ceux que j'apprécie que je me sens en retour apprécié, que je suis là pour quelque chose. N'est-ce-pas pareil pour vous ? Votre vie n'est-elle pas composée de moments spéciaux entrecoupés par des moments de vide total? C'est cela qui m'insupporte, j'aurai envie que ma vie soit une aventure d'action sans répis... J'ai décidé depuis un bon moment déjà que non seulement je ne perdrais jamais plus mon temps, c'est-à-dire que dans ces moments blancs, je m'éclipserai seul dans les rêves. Extérieurement j'ai surement l'air ailleurs, intérieurement je suis complètement ailleurs. Maintenant on me voit surement souvent comme un type qui ne fait qu'écouter, je n'écoute même plus ces sottises, je fais semblant de rire tout en restant dans mon univers où je ris pour de bon. Alors éclipsez-vous, changez, sortez de cette réalité peu pimentée pour vivre autre chose en permanence, relâchez-vous et essayez de vous mettre dans la peau de l'autre qui parle en face comme un demeuré pour mieux le comprendre et peut-être s'évader avec lui dans son monde.

7. Parler des gens qui m'entourent

Malheureusement, mon entourage n'est pas gai et jovial, il est rébarbatif et insipide, il m'inspire d'ailleurs une profonde lassitude. Ce que j'aime c'est la surprise, l'étonnement, le mystère aussi...
Ceux qui m'accompagnent ont forcément eu leur moment de gloire mais leur présence devient si vite routinière, les personnalités sont si vites dévoilées... Alors je me contente souvent de cela, des amis avec qui je ris, qui ne m'apporte qu'un sourire passager et parfois un peu d'espoir et de réflexion. Après tout, ils sont tous géniaux de par leurs différences et leur originalité propre à leur caractère. Je n'arrive pas à faire comme les autres et classer un tel de boulet ou l'autre de marrant, je les vois tous tellement uniques qu'il m'est impossible de les placarder dans la section dont ils dépendent. Ils ont tous leurs défauts, tous leurs qualités que j'essaye de démasquer. Il est aussi intéressant de voir la différence de comportement dont je fais preuve selon les personnes avec qui je suis, on pourrait me classer de boulet parfois comme je pense aussi d'un type imposant.
Je ne sais pas ce que les autres pensent de moi, certains s'en foutent mais d'autres sont impressionnés, m'adulent même quelques fois, peu de personnes qui me connaissent me détestent hormis celles que moi je déteste, mais c'est plutôt rare... Finalement je suis trop égoïste pour oser parler des autres seulement pour être élogieux ou déploratif, je trouve toujours un interêt à ce que je fais, là j'en vois un, ceux qui lisent ceci se demandent peut-être ce que je pense d'eux réellement. Je ne suis en aucun cas hypocrite, tous ce que j'ose penser, n'importe qui peut le savoir.

20 mai 2006

6. Parler de bonheur passager



Et oui , en ce moment je suis heureux , j'ai envie de rire , de courir , de sauter , d'embrasser , de danser , de bouger , de crier , D 'AIMER !! je veux , je crois même en une fusion dans le sourire , un complot dans le regard , un poussée d'adrénaline dans le baiser , un désir d'être avec elle tout le temps , finalement ce n'est pas ce que je veux , c'est ce que j'ai , que j'aurai, que tu auras , qu'on ressentira ! J'ai envie ce soir de marcher la tête haute, de respirer au gré du sang qui s'enrichit pour donner vie , mouvement. eh ben tu sais quoi Marjolaine si tu lis ça , malgré mes incertitudes je le dis , j'y crois haut et fort je n'ai plus peur de tomber de haut , j'ai des ailes maintenant ! :D et je passe pour un con , rien à foutre en définitive ^^

5. Parler de jalousie

A la jalousie , quel vilain défaut !
Si d'un de mes défauts je pouvais me débarasser celui-ci passerait le premier... Néanmoins je crois qu'il y'a une issue à cette jalousie, pas celle de tout avoir à foison mais plutôt celle qui est, de se forcer à ne pas montrer sa jalousie et de rester inchangé après une nouvelle qui n'est finalement qu'auditive et fictive. Je n'y arrive pas encore je me sens obligé de rajouter les ... à la fin de mes ' aucuns problème' . Un exemple simple : Marjolaine passe l'après-midi qu'elle devait passer avec moi, avec son ex ... Evidemment ça fait plaisir et je me sens forcé de lui montrer que je n'ai pas aimé... Est-ce de la cruauté que de ne pas lui foutre la paix et de devoir lui faire culpabiliser ? Certainement et c'est cette cruauté que j'essaie de combattre, je veux être capable de dire 'aucun problème' et le penser vraiment. Au fond mon après-midi n'est pas forcement gâché, elle ne va pas forcément me tromper, et on va bien se retrouver ! Alors pourquoi se prendre la tête par jalousie, et bien je n'en sais rien et je n'y peux rien...

19 mai 2006

4. Parler d'avenir

Un destin m'est-il tracé ? dois-je penser comme un viking ? ce sont les questions que je me pose :p
En réalité ce soir j'ai décidé de me reprendre en main , je ne veux pas avoir un boulot qui ne me plaise pas plus tard et pour ça je dois donner tous mes moyens ! Je ne veux pas être cadre , je ne veux pas être pompier , je ne suis pas un artiste , alors je me demande quel avenir m'est tracé , j'essaye d'y réfléchir , je pense à la politique , je pense à un métier original , je pense à quelque chose de différent , d'ici à dans 10 ans des choses auront changées , peut-être de nouvelles voies seront-elles ouvertes et ainsi je trouverai un métier fusionnel avec ma personnalité ^^ . Pour le moment je ne distingue pas mes atouts , c'est ça que je pense devoir chercher en premier lieu. Je me suis dit aussi qu'il était de bon ton de très bien maîtriser l'anglais que je ne manie pas encore avec perfection. Puis la culture , celle qui donne les moyens de répondre , d'appuyer ses arguments par des exemples , des annecdotes , ou même de montrer qu'on sait quelque chose, au moins... Elle me fait grandement défaut , je me retrouve à avoir honte parfois , dois-je moi aussi lire Charlie Hebdo, en y mêlant Rabelais, Rousseau et Amélie Nothomb ? Je me dois de toucher tous les milieux :D Je viens de trouver un de mes atouts : je suis en progression pour en trouver d'autres :)

17 mai 2006

3. Parler de L


Malgré son apparence ,L n'est pas une rebelle !
Autant qu'on le lui dit , elle est très jolie :p
Ravissante même , sans artifice ni confettis ...
Je m'en suis même , certes avec un peu de défi , épris
On aura plein de bonheur , c'est moi qui vous L'dit...
Lucide je reste , les bras jamais je ne baisserai
A la lueur de la nuit je lui demanderai
Incapié et sans retenue
Non sans avoir de doutes ...
Es tu d'accord pour m'aimer ?

15 mai 2006

2. Parler du tout

Ou de rien ... ça revient au même finalement. On ne résume pas les choses en un tout ou un rien ou en un oui ou un non , on disserte , on appose l'antithèse, on accole la plaidorie et on fait surnager l'impartialité de son jugement juste ^^. Tout ceci pour bien montrer que l'on partage tout pour conquérir , influencer , dénoncer mais jamais pour tout ou pour rien :p

1. Parler de moi

Moi ! Moi , est-ce bien si simple de parler de Soi ? Je pense que oui ou que non ? On ne montrera jamais la réalité , ne vous fiez jamais à une auto-biographie .

Alors qui suis-je ? Un jeune homme ? Un grand garçon ? Un être humain ? Un tas de poussière ?
Je pourrai me voir de toutes les façons que l'on veut et pourtant j'ai choisi d'être juste Moi . Moi un type de 16 ans que certains trouvent intriguant , que d'autres trouvent marrant et d'autres encore qui ne cherchent pas à trouver. D'ailleurs le pourraient-ils ?
J'en ai peur et c'est pour ça que je me cache de ceux-là , se préserver pour perdurer ! J'ai du mal à être modeste et à me faire passer pour une personne classique, d'ailleurs on est classique que dans notre image , je pense...

Sinon pour rester concret , je développe quelques complexes qui me bouffent la vie !!! Non rien de bien méchant par rapport à mon physique , dont je ne suis pas fan mais avec lequel j'ai un bout de temps à faire , alors pourquoi ne pas l'aimer ?
Et par rapport à mon mental ? à ma matière visqueuse ? à mon invisible ? à mon Moi profond ?
Rien de bien résumable en définitive , peut-être me découvrirez-vous au travers de ce blog qui ne montre d'ailleurs qu'une image subjective , alors ne vous y accordez pas , vous seriez ou déçu ou bien étonné !

Je me sens des ailes pousser quand ce soir je me sens Moi en écoutant cette musique de candide , ironiquement je suis très sensible à la simplicité et à la beauté :p. Pourtant je ne me crois ni naïf , ni innocent , ni même sage et raisonné , mais je me crois changeant , évolutif , peut être influençable ? je me persuade que non et pourtant je sens quelques stéréotypes ou principes encore ancrés dans cette vase que fait mon lac de songes.

Finalement , on apprend très peu de moi en lisant ceci ? Peut-être déjà est-ce une base qui me déclasse de tout portrait insipide pour me classer dans l'interessant voir le mystérieux ...

Création

Ce titre , " la grande classe " ce comprend comme on le souhaite , il n'a pas de réel sens , ce n'est qu'une expression qu'on se doit de dire quand la situation , la personne , le mérite. Que dire de plus dans cet intitulé ridicule ? :p eh bien je peux dire bonne visite ou bonne lecture pour rester classique.