30 septembre 2006

Plus

Ouarf, tout a bondit d'un coup, comme un lapin de garenne bondit du terrier.
Je tremblais au tout début, c'est vite passé, j'ai fait comme si de rien était et puis il y a eu ces souvenirs, cette télécommande... Et c'est dur, l'ignorer n'aura servi a rien, si ce n'est que je ne l'aime plus, ou plutôt que je l'aime plus... Pas comme avant bien sur, pour ce que j'ai vécu, ce qu'elle a représenté pour moi, tout cet amour... Je ne l'aime plus...


Pourquoi faut-il que j'entende 'sad eyes' ? trop de souvenirs, chanson sentimentale de merde... Je chiale comme un babin de bois...

Au coin du fond, ressurgit le coeur

Il y a eu de la grêle un soir d'automne blanc,
des morceaux de glace ont voltigé dans le temps
sans que personne ne le ressente autant
qu'un moi, vide comme la pluie, prompt comme le vent.
A subir l'agonie d'une retrouvaille, si funeste pourtant
que même l'avancement n'aura pas permis à l'oubliant
de se désemparer de cet être qui d'antan, se chuchottait amant...
au creux de l'oreille, au fond du corps, le mot amour s'était fait fuyant
mais ce soir il a fallu que je me rappelle, à quelle point l'aimant
même dans le flou de mes sentiments, est attirant...
et à quelle point vouloir renier l'amour, c'est désesperant.

28 septembre 2006

Moemnun calice- Ludovic ( épisode I )

Il y avait du sang sur les barreaux.
Dans sa geôle, l'homme détravé était nu, squelettique, il était marqué par des hématomes et des saignements sur son dos. Fatigué, extenué, il s'était laissé tomber sur le matelas croupis; comme un gisant écroué. Ses accés de rage le détruisaient, dans ces moments-là, il se sentait partir dans une furie telle, qu'il ne contrôlait plus rien.
Cela avait commencé il y a 12 ans, il avait alors 23 ans. Après cet accident de voiture où un soir d'avril, l'alcool de la jeunesse dans le sang, il avait pris le volant. Ce soir-là toute son histoire s'etait jouée; c'est ce soir-là qu'il est devenu l'être qu'il est maintenant, un être de sang, la chair de ses sentiments à vif. Il avait renversé une fillette, celle-ci avait brisé son pare-brise vétuste. des morceaux de chair, des viscères s'étaient dispersés dans sa voiture, le choc avait été prompt et violent. Son faciès, autrefois beau et juvénile, fut défiguré par le visage si pur de la fillette qui s'était écrasé sur lui. Son reflet n'était plus qu'un abominable souvenir qui le persecutait. Après l'accident, il était devenu très susceptible, il s'énervait pour un rien. Son calvaire allait crescendo et plus il vieillissait plus le cauchemar prenait ses marques, il ne vivait plus que pour se fuir lui-même. Comme un scyzophrène, il n'avait plus de vie que dans son inconscient.
ce jour-là, à l'apogée de son cauchemar il s'était jeté contre les barreaux après que le gardien lui eût refusé un doigt. Oui, il avait ses caprices, et là, cannibalisé par son mal, il avait eu faim.

26 septembre 2006

Flots d'antan.

J'ai reçu une lettre,
tâchée de l'encre des innocents. Je l'ai lu dans sa profondeur, dans chaque douce nuance,
la tête dans le vide, le vide dans ma tête. Je n'ai pas eu de remords, mes larmes n'ont ni coulé.
Il y aura eu cet espoir, mais ce soir, c'est de déboires en déboires que je capitule.
A l'attention des toits d'ardoises, des mois de juin, et des loups hurlants, il n'est plus en moi.
D'onces d'amour il n'est plus que ronces, D'épis d'amitié il n'est plus que débris.

J'en aurai rêvé, j'en aurai pleuré, il aura fallu même que j'en afflige à mes entrailles, la douloureuse rancoeur de mon suc gastrique, qui s'échappe par mon être en proie à l'agonie. Il aura fallu que j'y passe, et que ça ne passe pas, pas comme pour les autres.
C'est passé comme un éclair dans le ciel un soir de tempête.
Ce fut plapitant, sans être déchirant,
Ce fut preste, sans être hâtif,
Ce fut magique, sans être occulte
Ce fut beau, sans être parfait
Ce fut suave, sans être harmonieux
Ce fut fulgurant comme se déchire le vent
Ce fut, sans que ce fut, ce sera.
Je n'ai eu le temps de réaliser qu'une fois le coup porté, des mois après... L'éclair ne tonnera plus car, ce moment époustouflant, nu d'ambiguïté, riche de diversités n'annihilera jamais plus mon coeur, qui déjà s'habitue à la froide chaleur des doux relents de vapeur.

25 septembre 2006

Les oubliettes

J'avance dans le noir, tendant ma perche blanche, trébuchant à chaque obstacle. Je piétinne, perds mon orientation et me retrouve dans le noir infini de l'inconnu... Et là une voix rassurante, ne dit rien. et là une caresse attendrissante ne me touche pas. Et là un regard de larmes, se perd dans la nuit. Il n'y a plus que moi, j'ai peur de ce noir, où on passe à côté de ce que l'on voudrait, et où l'on tombe sur les faubourgs de perdition. Je tourne sur moi-même, espérant trouver quelque chose derrière, derrière ou devant, ou autour de moi. Mais rien, seuleument cet éternel vide. Ouvre les yeux, ou à jamais garde-les fermer.

24 septembre 2006

Moemnun calice- Ludovic

L'ampoule au plafond éclairait très faiblement la pièce. Ily avait une odeur âcre, putride, le sol et les murs étaient humides, la pluie s'infiltrait dans les diverses fissures du toit en bois. Le frigo était encore ouvert, il y avait à l'intérieur des bocaux, remplis d'organes, surtout de foie. Ludovic aimait beaucoup le foie. Ce soir il en avait mangé une moitié accompagné de deux yeux frais, qu'il avait préalablement soigneusement fait mijoter dans du sang chaud. Il adorait croquer sous ses dents, les yeux glissant encore chaud. Le liquide suintant qui coulait dans sa gorge lui provoquait des frissons, tant sa saveur était immonde, il rafollait de ce moment de douceur. Il posait ensuite le foie chaud sur sa langue jaunie, laissant le goût s'imprégner dans sa bouche. Puis il l'avalait sans le mâcher, sentant cette viscosité passer avec difficulté dans son estomac. Une fois son repas fini, Ludovic prit soin de refermer les bocaux des restes, ils lui étaient tellement précieux. Ludovic avait mangé la meilleure partie de son invitée ce soir-là. Bien que la rate de sa mère eut un très bon goût aussi, il avait préfére son foie. le reste du corps gisait dans la marre de boue dehors, il avait pris tous les organes, mais pas les muscles; son ventre était béant, et complètement vidé. Les orbites étaient profondes et noires, et les lèvres de la bouche avaient été estropillée, en l'embrassant ludovic l'avait mordue, pour lui arracher les lèvres et garder l'amour de ses baisers maternels pour toujours. Ludovic aimait tellement sa mère, il avait voulu la conservait dans son intérieur, pour toujours. En la pénétrant, il s'était senti renaître, il avait jailli sur son corps, pour lui c'était comme lui offrir son pouvoir, avant de la tuer. Il avait prit un couteau lui avait doucement enfoncé dans l'oreille, jusqu'à que les tressaillement de sa mère, cessent. Ludovic était si heureux ce soir, d'avoir enfin pris possession de ce qu'il avait toujours aimé.

23 septembre 2006

Machine à rêves

C'est la machine qui nous entoure, qui nous donne l'impression qu'on peut se laisser aller.

Nous sommes des handicapés, incapable de nous passer de notre confort, de nous nourrir sans emballage. Nous en savons déjà trop sur les sentiments, alors même qu'on ne les connaît pas. Mon rêve à moi serait d'avoir tout découvert par moi-même, d'avoir une nouvelle surprise chaque jour. Mon rêve c'est l'innocence.

15 septembre 2006

L'avis de l'autre

C'est plutôt exaspérant de se dire que son bonheur ne tient qu'aux autres. Et que pourtant les autres ne tiennent pas à votre bonheur. J'avance aux compliments, je recule au désarmement. Quand on a goûté au succés, au bonheur, à l'admiration, on ne veut plus jamais les quitter. Pourtant les temps changent, et on goûte au dégoût lorsqu'à peine nos papilles c'étaient habituées aux douces saveur du bonheur. Oui ce que j'aime, c'est qu'on m'admire, que l'on m'aime. Je crois que ces désirs ne sont pas malsains, et que même il sont tout ce qu'il y a de plus humain.
Je n'ai pas honte de le dire, mais j'aime entendre dire des choses sur moi, des chuchotements que je sais parfois flatteurs, plus souvent que moqueurs. Tous les jours j'apprends que quelqu'un d'autre m'apprécie, ou a apprécié quelque chose de moi, j'ai peur de me gargariser parfois, mais j'aime le compliment quand d'autres aiment complimenter. Ce n'est pas égoïste, ni égocentrique, c'est légitime, c'est humain ou naturel, c'est ma personnalité qui veut ça, et j'accepte ce qui aurait pû m'être gênant face à des personnes jalouses ou artificielles.
Maintenant il y a des phases, quand on entend rien sur soit, on a souvent l'impression d'être oublié, et les compliments de la veille sont déjà lointains. C'est bien ça le problème de cet aspect chez moi, j'ai très vite l'impression que l'on ne m'aime plus lorsque qu'on ne me fait pas de signes. Je perds ma confiance en moi aussi vite qu'elle peut-être arrivée, et j'en suis lunatique.
Alors si un jour vous pensez quelque chose de gentil, qui peut faire plaisir, que ce soit à moi ou à quelqu'un d'autre n'hésitez pas à le dire, moi je le fais pour les autres en tous cas. Un compliment, qu'il vienne d'un inconnu ou d'un tropconnu est toujours flatteur.

11 septembre 2006

Peut-on critiquer la démocratie ?

Entre légimité de la démocratie et application effective .

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A-t'on la possibilité, le droit même, de critiquer ce qui a longtemps semblé être le mode de gouvernement d'un état, le plus efficace. Peut-on remettre en cause la légitimité de la démocratie quand elle semble être le système qui donne le plus de pouvoir au peuple. Dans son principe, la démocratie, 'la parole au peuple' est assurément le seul modèle qui prend en compte les intérêts de tous. En opposition à celle-ci, on trouve des régimes où la force de domination est donnée à une seule ou quelques personnes, prétendant au nom de quoi que ce soit qu'il peuvent commander les autres. Ces régimes suppriment toutes libertés et son sans conteste illégitime.
Alors lorsque l'on compare la démocratie à n'importe quel autre système politique existant, on ne peut que lui accorder son entière légitimité.

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Cependant, la démocratie n'apporte pas toujours une solution aux problèmes du peuple, il arrive même que certains de ces problèmes soient crées par le système lui même. En effet comment peut-on dire 'la parole au peuple' quand celui-ci ne donne sa parole que très rarement, et quand on se rend compte que la vie politique désinteresse totalement une grande majorité des concernés.
Il y a une infinité d'avis, d'opinion différents, chacun ayant sa propre façon de voir les choses ainsi que son propre avis sur ce qui est bon pour lui ou non. Alors comment un représentant pourrait satisfaire tous ces points de vues divergents ? Surtout qu'un représentant étant avant tout un être humain, capable donc de ne pas respecter ses engagements, et même d'agir sans passer nécessairement par l'avis du peuple. Entre gouvernés et gouvernants, il n'existe finalement que très peu de liens.

On peut donc remettre en question l'efficacité réelle d'une démocratie, entre théorie et application, il n'y a plus que la moitié d'un gouffre à franchir pour que la démocratie soit réellement efficiente.




Voilà le sujet de philosophie que j'ai à faire pour dans trois semaines, j'ai déjà quelques idées comme vous le voyez, mais c'est vrai que je me sens déconcerné par cette vie politique, je suis donc moi aussi l'une des causes qui font que la démocratie ne fonctionne pas comme elle le devrait. Donnez-moi vos idées n'hésitez pas.



Une phrase empruntée au net : Comment pourrait-on critiquer légitimement ce qui fonde toute légitimité ? On trouve décidément des merveilles sur le net, en plein dedans.


Et une phrase de Rousseau définissant la démocratie :
Une peuple libre obéit, mais il ne sert pas; il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois; et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes

08 septembre 2006

WoW


Pour ce qui connaîssent wow, je vous laisse savourer ce que peut ressentir un rat face à un taureau... :p

07 septembre 2006

Philosophie

Quel est votre but ? Voulez-vous un voiture, une maison, des enfants, accesoirement une femme, un boulot, de l'argent, un jardin, des petits-enfants, une mort digne dans le fauteuil devant la télé ?
Est-ce pour cela que nous vivons? Vivons-nous pour aboutir, ou moins superficielement pour être heureux ? Ainsi faut-il une maison et des enfants pour trouver le bonheur?
Quelle est notre quête ? pourquoi procréer ? réfléchissons à ceci à une échelle de temps plus courte. A l'échelle du papillon qui ne vit que quelques jours. Après avoir durement travaillé, pour se nourrir, pour grossir, pour finalement naître, copuler, mourir; Mais à quoi ça lui sert tout ça ? Prend-il du plaisir à rester enfermé dans un cocon ? Pourquoi ne se laisse-t-il pas mourir ? Quand on regarde bien on ne trouve de but à aucune vie. Le papillon agit comme une machine finalement, est-ce seulement pour compléter la chaîne alimentaire ? Mais alors même le plus haut dans la chaîne alimentaire, nous l'Homme, pourquoi possédons nous cet instinct de survie. Ca sert à rien en fait de survivre, de vivre et pourtant nous vivons, nous donnons un sens à nos vies... Y'a t-il quelque chose qui explique notre façon de faire, la façon de faire de tous les êtres vivants ? Je n'ai pas de réponses, personne n'a la réponse, personne d'ailleurs ne se pose cette question fondamentale, qu'est-ce que la vie et pourquoi je vis ?