26 septembre 2006

Flots d'antan.

J'ai reçu une lettre,
tâchée de l'encre des innocents. Je l'ai lu dans sa profondeur, dans chaque douce nuance,
la tête dans le vide, le vide dans ma tête. Je n'ai pas eu de remords, mes larmes n'ont ni coulé.
Il y aura eu cet espoir, mais ce soir, c'est de déboires en déboires que je capitule.
A l'attention des toits d'ardoises, des mois de juin, et des loups hurlants, il n'est plus en moi.
D'onces d'amour il n'est plus que ronces, D'épis d'amitié il n'est plus que débris.

J'en aurai rêvé, j'en aurai pleuré, il aura fallu même que j'en afflige à mes entrailles, la douloureuse rancoeur de mon suc gastrique, qui s'échappe par mon être en proie à l'agonie. Il aura fallu que j'y passe, et que ça ne passe pas, pas comme pour les autres.
C'est passé comme un éclair dans le ciel un soir de tempête.
Ce fut plapitant, sans être déchirant,
Ce fut preste, sans être hâtif,
Ce fut magique, sans être occulte
Ce fut beau, sans être parfait
Ce fut suave, sans être harmonieux
Ce fut fulgurant comme se déchire le vent
Ce fut, sans que ce fut, ce sera.
Je n'ai eu le temps de réaliser qu'une fois le coup porté, des mois après... L'éclair ne tonnera plus car, ce moment époustouflant, nu d'ambiguïté, riche de diversités n'annihilera jamais plus mon coeur, qui déjà s'habitue à la froide chaleur des doux relents de vapeur.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

=D

7:07 PM  

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