25 septembre 2006

Les oubliettes

J'avance dans le noir, tendant ma perche blanche, trébuchant à chaque obstacle. Je piétinne, perds mon orientation et me retrouve dans le noir infini de l'inconnu... Et là une voix rassurante, ne dit rien. et là une caresse attendrissante ne me touche pas. Et là un regard de larmes, se perd dans la nuit. Il n'y a plus que moi, j'ai peur de ce noir, où on passe à côté de ce que l'on voudrait, et où l'on tombe sur les faubourgs de perdition. Je tourne sur moi-même, espérant trouver quelque chose derrière, derrière ou devant, ou autour de moi. Mais rien, seuleument cet éternel vide. Ouvre les yeux, ou à jamais garde-les fermer.