11 juillet 2006

Au menu du jour , fraîcheur et connivence. Le mal que je tolère, l'expérience.

J'ai vu mulholland drive, j'en sors fasciné, troublé, un film exceptionnel tout simplement, si on peut avoir l'indélicatesse d'appeller ce chef-d'oeuvre un film, bravo à David lynch mais aussi aux acteurs extraordinaires. J'ai lu Bernard Werber, 'le père de nos pères', le style d'écriture ne me plaît pas particulièrement, à certain moment on sent l'écrivain emporté par le flot de ses propres idées, peut-être est-il trop créatif, en tous cas ses idées sont très intéressantes et très recherchées, on pourrait presque y croire. Je lis 'Si cétait vrai' de Marc lévy, et je trouve époustouflant la façon dont il exploite l'intime personnalité de l'individu, c'est un génie, quelle imagination!
Je m'épanouis donc intellectuelement au rythme paisible des vacances, j'ai obtenu un 15 à mon écrit du Bac de français, un peu déçu je dois l'avouer. (11 à l'oral, je suis un pied :p)
Je vis et rencontre beaucoup de personnes, tout va très vite en ce moment, peut-être trop vite parfois. Je me sens évoluer intérieurement, extérieurement je me refroidis quelque peu, j'ai du mal à communiquer mais ce n'est certainement qu'une phase de transition, dûe peut-être à ma déception précédente qui s'averrera bientôt une solution à tous ces problèmes. On ne peut sortir d'une expérience nouvelle qu'enrichit, même si elle a pu être décevante. Et je suis intimement convaincu qu'on apprend toujours plus en cotoyant des gens différents différement, en observant leur tempérament... Décripter les gens c'est quelque chose qui me plaît. Et force est de constater, je dois me l'avouer, que l'univers de chacun est impénétrable, mais tenter de le comprendre procure déjà une clairvoyance et une sagesse qui chatouille malicieusement la divinité.

08 juillet 2006

By night


A peine arrivé à la gare de Lourdes, ma soeur m'attendait souriante sur le quai. Mon séjour à la mer n'ayant pas eu le potentiel de me faire bronzer il aura néanmoins eu l'avantage de me dépaiyser, de me changer les idées et de de me faire prendre du recul. les retrouvailles avec ma soeur ne me laisse le temps de souffler qu'à peine elle m'annonçe que ce soir, y'a les américains à la maison. Des amis à elle, des clients à mes parents. Elle a invité du monde français, alors dans un élan de sympathie, je décide d'inviter Nicolas qui lui invite Hugo. Et quelle soirée on a passé, notre troupe d'une dizaine d'heureux s'est rendue au Tostaky. Et je rentre à peine, il est 3h34, j'ai pas encore sommeil n'en déplaise à ma mère qui tousse de plus en plus fort pour me faire comprendre que je dois dormir tout en faisant croire qu'elle même dort. Dans le train du retour, j'ai fini 'Le père de nos pères' de Werber. Je me suis ensuite lancé dans une réflexion dont je souhaite vous faire part.

Vivre et penser.

Parvenez-vous à réaliser que lorsque vous respirez un enchevêtrement parfait d'événements minutieusement calculé se fait dans votre organisme sans que votre insouciance ne s'en rende compte?
Parvenez-vous à réaliser lorsque vous regardez l'horizon que vous êtes sur une sphère immense qui avance dans un espace incommensurable et que des millions d'autres personnes ont aussi pensé à cela?
Parvenez-vous à réaliser en observant quelqu'un, que lui aussi a une consistance aussi complexe que la votre, qu'il est, en plus d'une personne qui est là, un être qui a une vie, des émotions et une pensée derrière lui?
Parvenez-vous à réaliser, ébloui devant un site historique, un vestige du passé, qu'il s'est passé ici tant de choses qui demeurent à travers les âges? Parvenez-vous à imaginer que les batailles que l'on voit dans les films puissent vraiment avoir eu lieu? Parvenez-vous même à réaliser que tous les événements extraordinaires qui composent votre vie ont vraiment eu lieu?
Je n'y parviens pas, à côté de la réalité, la science fiction me paraît si probable et la réalité tellement abstraite et impalpable. L'imagination ne permet que de parvenir à un degré de perception relatif, elle est bien moins extraordinaire que l'on peut le croire. Seul le moment présent peut être qualifié de réel, les moments passées travaillés par l'esprit ne peuvent ni être revécu ni même être ressenti comme ils ont pu l'être.
Alors la solution? Celle que j'ai choisi?
Je sais très bien tout ce que je dis pourtant je n'écoute pas ce que j'écris.

J'ai choisi de ne vivre que le passé, la pensée de mon passé représente ma plus grande occupation. Les souvenirs prennent une telle mesure, ils deviennent beaux,magnifiques, extraordinaires ou horribles, affreux, attrofiants alors que les moments de présent n'ont pour moi rien d'extraordianaire ni même d'horribles. Tant que je n'ai pas réfléchi à ce qu'il s'est passé, à ce que je viens de voir, d'entendre, je ne ressens rien. Je me rends compte de cela maintenant que je me rends compte de ce que j'ai vécu et de ce que j'ai laissé passer. certains disent qu'il faut vivre le moment présent, ça m'est impossible. Mes sentiments profonds, je ne les vis jamais que seul quand je me rappelle du passé. C'est là mon naturel, le souvenir.
je suis incapable de ressentir ce que les autres ressentent sur le moment, un bonheur immense, un malheur abominable. Je crois que pour demeurer, il me faut autant de temps de vie que de temps de remmémoration. Lorsque je n'ai pas ça, je me rappelle d'un moment passé pendant un moment présent, mon humeur change et on ne me comprend pas... Alors comprenez moi comme une pièce, un face celle où je peux vivre pile le moment présent et l'autra face celle ou je me mets face à mon passé, ainsi et en ceci je suis particulier, compliqué... Mais ne voyez en ceci aucune bizarrerie, j'essaie juste de m'expliquer, tout ça pour montrerqu'on me croît injustement compliqué et que je ne l'accepte pas...



J'ai décidé de repartir à zéro, de changer, de tourner la page, de tirer un trait, mais d'en ouvrir une deuxième, une deuxième du même livre, le livre de ma vie; alors la page virevolte, s'enquit difficilement de ce passage à la verticale jusqu'à trébucher maladroitement sur l'autre versant ou elle s'allonge et s'endort, une nouvelle page...

03 juillet 2006

Départ pour la plage- the beach boys

règle n°1: Ne pas prendre la vie au sérieux car au bout du compte on en meurt tous, même moi.
règle n°2: Oublier les sujets qui tracassent car après tout à quoi bon se tracasser ?
règle n°2 bis: Ne plus jamais parler d'elle, c'est un sujet qui tracasse.
règle n°3: Sourire et respirer comme si le coeur y était, en permanence.
règle n°4: Comme toujours ne pas suivre le règlement et faire comme bon me semblera.

A dans une semaine, je vous aime, Ô vous fidèle lecteur (au singulier car je suis le seul à me lire).

It's time for beaching, enjoying the sushine, watching girls walking on the hot sand; vamos a la playa.